Une histoire qui lui donne une âme…
La légende dit qu’elle aurait servi de “voiture bélier” dans le casse d’une bijouterie place Vendôme, retenu en fourrière par la police et la préfecture, elle n’aurait pas roulé pendant environ 5 ans !
Voici l’histoire qui m’a été conté lorsque un samedi sur un parking, chance m’a été donnée de pouvoir choisir entre une XJ6 Sovereign, une BMW e36 Cabriolet et cette Renault Super 5 GT Turbo !
Découverte de cette Renault Super 5 GT Turbo de 1987
“Pourquoi ne pas avoir choisi la BMW e36 ou la Jaguar bien plus “noble” ?” : se demanderons encore certains !
Bonne question !
La jeunesse sans doute ?
Mais peut-être que la réponse tient d’une simple image restée gravée (encore aujourd’hui) dans ma tête :
Un soir, en partance pour “Garonor” (du côté d’Aulnay sous Bois), avec ma Renault 11 90 GT, un copain dans sa Super 5 GT Turbo rouge flamboyante à mis “le pied dedans” à l’entrée de la bretelle d’autoroute… L’accélération incroyable m’est restée gravée !
Les Renault Turbo étaient à l’époque considérées comme des voitures de sports radicales, des bombinettes idéales pour jeunes qui aiment se tirer la bourre…
Bref j’ai succombé à la perspective d’aller “pourrir” les GTI des copains sur les runs du vendredi…
Autres “gros avantages”, ce GT Turbo dispose d’un kilométrage réel très favorable : 45800 km.
C’est un des points importants dans ma décision d’acquisition car à l’époque, dans mon esprit, cela voulait dire que la mécanique est saine.
Point intéressant aussi, il s’agit à priori d’une phase 2, mais voilà…
Après recherche, je me suis rendu compte qu’elle un peu plus rare que ça puisque c’est en réalité une “phase transitoire” entre 1 et 2 ! En effet, elle possède les attributs mécaniques et esthétique de la phase 2
- Moteur C1J de 115 ch,
- Turbo refroidi par eau,
- Nouveau kit carrosserie,
- Jantes “Hélices” Speedline…)
En revanche le montage d’éléments comme l’AEI (côté compartiment moteur tu tablier avant) et la calandre d’origine ne sont pas ceux de la phase 2. il s’agit donc des toutes première phase 2 sur lesquels Renault a écoulé les stock de pièce résiduel des phases 1.
Enfin argument du choix et pas des moindre, elle me sera cédé pour 0 frs à l’époque !
Bref, je commence “l’aventure GT Turbo”
Mon choix est donc fait, mais avant de pouvoir ramener la voiture à la maison, une tentative de démarrage infructueux montrera que l’aventure s’annonce pas simple !
Je me prends déjà à rêver du montage de jolies jantes TSW type “BBS” en 15 pouces, d’un châssis légèrement abaissé (-3 cm), d’une ligne inox et d’un peu de préparation moteur.
Alors comme je peux bénéficier pour quelques temps de l’aide d’un mécano et d’un atelier complet, il est alors temps de commencer une première remise en état…
En premier lieu, je dois “refaire” la face avant. Au premier coup d’œil :
- l’aile droite et le berceau de phare sont tordus.
- Le phare droit est cassé
- le pare chocs avant aussi, un pare chocs de Gt Turbo ph2 est fourni à repeindre.
- Les freins sont à dégripper
- Le carburateur est a nettoyer et réviser
- Changement des filtres et bougies sont prévus.
- Le changement d’embrayage (bloqué) est au programme
Dans le prochain article, nous présenterons le GT Turbo sur une fosse de camion et nous commençons à démonter toute la partie avant pour retirer le moteur. Puis le redressement, l’apprêt et la peinture du berceau de phare.